Situé au Nord Ouest de l’île Maurice, Le Pouce culminant à 811 m fait partie du Rempart de montagnes entourant Port-Louis, capitale de l’île, entre la Montagne des Signaux de faible altitude et le Pieter Both s’élevant à 820 m.
En 1836, le naturaliste Charles Darwin en fit l’ascension du Pouce au lendemain de son arrivée à l’île Maurice, qu’il décrivit dans son « Voyage d’un naturaliste autour du monde à bord du navire le Beagle, de 1831 à 1836 »
Les montagnes dentelées voisines de Port-Louis s’élèvent a la hauteur de 2 a 3.000 pieds; Les montagnes que j’ai visitées dans le nord-ouest de l’ile, notamment Le Pouce, Peter Both sont constituées par des couches de basalte, séparées les unes des autres, d’une manière peu nette, par des bancs de matières fragmentaires fortement agrèges, et elles sont coupées par quelques digues verticales.
Le Pouce s’élève à 811 m et offre une belle randonnée découvrant un magnifique panorama sur l’île Maurice. Au pied du pouce, la Baie et la ville de Port, le Port, le Champs de Mars. La côte ouest, la côte nord et ses îles, le Coin de Mire, l’ïle Plate, l’îlot Gabriel, l’île Ronde et l’île aux Serpents. Les vastes étendues de la Plaine Wilhems, la région de Moka, Saint Pierre….
Outre le panorama, le parcours nature est superbe et dévoile une flore intéressante entre Ebèniers, Tamariniers, Eucalyptus, Lataniers, Longaniers ainsi que bois et fleurs tropicaux. Le versant du Pouce fréquemment arrosé est propice à une végétation luxuriante et tout au long des sentiers, le parfum du ginger sauvage embaume et les Oiseaux tournoient autour des randonneurs.
L’ascension du Pouce peut se faire au départ de Port Louis ou de Moka sur des sentiers en partie balisés. Un premier plateau offre déjà une vue exceptionnelle.
La suite de l’ascension est un peu plus difficile sur un chemin escarpé et rocailleux d’une cinquantaine de mètres menant au sommet du Pic.A éviter avec des enfants de moins de 10 ans.
L’idéal est de prévoir un petit pique nique à déguster sur le plateau avant d’entamer la descente, soit par le même chemin (pas le choix lorsque l’on a laissé sa voiture au Dauguet ou à Moka) ou de terminer la rando en empruntant le chemin opposé vers Moka ou Port Louis profitant ainsi de nouveaux paysages.
Le point de départ de la Randonnée au Pouce se situe au sud de Port Louis, à Tranquebar à partir du lieu dit Le Dauguet. Pour y accéder, il vous suffit de suivre la route du Château d’eau.
Arrivés au Dauguet, un panneau indique l’itinéraire du sentier.
L’ascension est facile, accessible à tout promeneur et tout le long du chemin la vue est splendide.
La durée de l’ascension est d’environ 1 h 45….. nous mettons généralement 2 h 30 pour une randonnée tranquille en s’arrêtant de temps à autre pour se reposer, prendre quelques photos, admirer les zoziaux et boire une bonne eau fraîche.
Le Point de départ se situe à Chemin le Pouce entre Moka et Saint Pierre. Le Panneau de départ indique l’itinéraire d’un sentier balisé.
Le parcours est un peu plus facile et l’ascension jusqu’au Pouce dure environ 1 h 30. Autant pour le retour, à moins que vous ne choisissiez de rejoindre Port Louis de l’autre côté.
Au départ de Moka la randonnée est un peu plus facile mais d’un point de vue personnel, il est dommage de se priver du Panorama exceptionnel sur Port Louis tout au long de l’ascension.
Une rando accessible en famille, il suffit de prendre son temps et la promenade en est d’autant plus agréable.
Préférez un temps clair et un beau ciel bleu dégagé pour profiter du panorama
Le plus bel itinéraire pour la randonnée au Pouce est de partir de Port Louis le matin, pique niquer au sommet et redescendre par Moka, vous bénéficier en plus d’un bel ensoleillement tout au long de la journée.
Danger ?
Pas de danger majeur en dehors de l’ascension de l’arrête menant au Pic du Pouce. Attention toutefois aux « mouches jaunes » ce sont de grosses guêpes jaunes dont la piqûre est douloureuse et provoque un gonflement.
Les éternels conseils de bon sens :
Bonne ballade et… envoyez nous une carte ou une photo arrivés au Sommet !
Adossée à la Montagne des Signaux dominant la capitale mauricienne, Marie Reine de la Paix protège Port Louis depuis 1940.
Cet édifice religieux dessiné par l’architecte Max Boullé, fut l’initiative de Monseigneur James Leen afin d’offrir aux Mauriciens un lieu de prière à la Vierge Marie au sortir de la seconde Guerre mondiale. La première pierre fut posée en 1940 et l’Autel dévoilé en août 1943.
Le sanctuaire religieux érigé en plein air présente une statue de Marbre blanc de 3 m de haut à l’effigie de la Vierge Marie, surplombant un grand autel face aux terrasses en gradins et jardins arborés. Le site spirituel permet d’accueillir de nombreux pèlerins valides et non valides lors des célébrations et fêtes catholiques.
Le 14 octobre 1989, le Pape Jean Paul II en visite à l’île Maurice est venu bénir la population mauricienne depuis l’Autel de Marie Reine de la Paix, commençant son homélie par cette prière :
« Chers Frères et Sœurs qui habitez l’Ile Maurice et en particulier cette ville de Port-Louis, je voudrais adorer Dieu en union avec vous ».
En savoir plus sur l’Homélie du Pape Jean Paul II à l’île Maurice
Visite culturelle Marie Reine de la Paix Port Louis
Longeant la route au pied de la Montagne des Signaux, les visiteurs seront charmés par la sérénité de ce lieu de culte exceptionnel. Situé sur les hauteurs de Port Louis, Marie Reine de la Paix dévoile une vue panoramique imprenable sur la capitale de Maurice. Durant l’été austral les Flamboyants rouge et orange en pleine floraison offre un charme supplémentaire au site.
Sainte Croix est un village mauricien en périphérie de Port Louis, situé au nord de la Capitale, jouxtant le quartier d’Abercrombie.
Le quartier de Sainte Croix abrite une partie de la population économiquement pauvre dont la plus grande richesse est la foi chrétienne et la mémoire vivante autour de l’apôtre de l’Ile Maurice, le Bienheureux Père Laval.
Le Tombeau du Père Laval est situé dans l’enceinte de l’église de Sainte Croix où les chrétiens viennent se recueillir, prier et solliciter la grâce et la protection du Bienheureux Père Laval. Chaque année, à la date du 9 septembre, de nombreux pèlerins convergent de toute l’île vers le tombeau de Père Laval pour commémorer l’anniversaire de sa mort et effectuer une retraite spirituelle.
L’église de Sainte Croix, le tombeau et le musée Père Laval accueillent les vacanciers en quête d’un tourisme spirituel et culturel. Certains se joignent au grand rassemblement catholique lors de la commémoration du 9 septembre.
Sainte Croix abrite également l’un des plus beaux temples de l’île Maurice, le Temple de Kaylasson où Kovil Kaylasson, classé au Patrimoine national. Il fut édifié il y a près de 160 ans sur un terrain au pied des montagnes offert à la communauté Madras de l’île.
Ce site empreint d’une grande spiritualité présente une architecture traditionnelle unique dans cette partie du monde. La célébration de la fête de Cavadee au temple de Kaylasson revêt une âme particulière et en fait un haut lieu de pèlerinage spirituel.
Le poste de police d’Abercrombie à l’angle des rues séparant le quartier de Sainte Croix à droite et celui d’Abercrombie sur la gauche, est une bâtisse ancienne dont le toit a été entièrement restauré. Chargé d’Histoire, cet édifice fut le témoin de la signature de l’acte de reddition des français face au Général anglais Abercrombie.
Se rendre à Sainte Croix
Venant par l’autoroute A1 Port Louis – Le Nord vous emprunterez la sortie Abercrombie
Venant par la route intérieure Pamplemousse – Port Louis : la route de Pamplemousse
Attention
Malgré la richesse culturelle et la gentillesse de la majorité des habitants de Sainte Croix, une partie de ce quartier est considérée comme zone sensible. Il est conseillé de fréquenter les sites dans la journée et éviter de vous aventurer à des heures tardives ou dans de petites ruelles.
Visite incontournable de l’île Maurice, le Musée d’Histoire Naturelle de l’île Maurice est un musée d’état classé au Patrimoine national depuis l’an 2000 présentant une riche collection de la Faune de l’océan Indien. Situé au cœur de la Capitale, Port Louis, rue de la Chaussée, entre l’Hôtel du Gouvernement et le Jardin de la Compagnie, le Museum occupe le rez-de-chaussée du Mauritius Institut. Cet édifice de la fin du XIXe siècle est une réplique inspirée de la partie centrale du Musée national de Colombo au Sri Lanka.
Après 3 ans de rénovation, le Musée présente désormais 3 salles thématiques dont la dernière sera dévoilée au grand public en fin d’année 2012.
La Première Salle accueille les Oiseaux, Mammifères terrestres et Reptiles.
Le Dodo national de l’île Maurice et le Solitaire de Rodrigues y sont bien sûr à l’honneur. La découverte des deux squelettes entiers remonte au tout début du XXe siècle.
Le squelette du Dodo découvert vers 1904 par Louis Etienne Thirioux était considéré comme une pièce unique, car entier et bien conservé. Un autre spécimen avait toutefois été vendu au début du siècle et emmené en Sud Afrique. C’est en 2012, que le Musée de Durban retrouva en archive, le second squelette en excellent état. Une révolution qui relance les études scientifiques et les rêves de certains de faire revivre la légende du Dodo.
Le Solitaire, quant à lui, était l’oiseau emblématique de l’île Rodrigues, l’unique squelette entier fut découvert en 1900 au cœur de la Caverne Patate à l’Ile Rodrigues et acheté par le conservateur du Musée d’Histoire Naturelle de Port Louis.
La riche collection d’oiseaux endémiques et indigènes de Maurice et de Mascareignes est désormais abritée dans de nouvelles vitrines présentant un cadre environnemental de la Flore de l’océan Indien. Le Musée accueille étalement les mammifères terrestres de Maurice, le Cerf de Java, Tangue, Roussette Noire…
Les nombreux reptiles, lézards, serpents et Geyco y sont également représentés.
La Seconde Salle est consacrée à la Faune et la Flore marines
Poissons en taille réelle, Dauphins, requins, raies… tortues marines, crabes, étoiles de mer et oursins sans oublier une riche collection de coquillages dont plusieurs espèces d’une grande rareté pour le plus grand bonheur des collectionneurs. Une étonnante collection de coraux et gorgones complète la diversité de la Flore marine.
La Troisième Salle sera réservée aux Papillons et insectes ainsi qu’à la Géologie
La troisième Salle du Musée de Port Louis présentera d’une part une collection d’insectes et papillons. Outre l’insectarium, une aile exposera les différentes roches de la république de Maurice, un univers consacré à la Géologie agrémenté d’une simulation d’irruption volcanique. La Flore locale sera également exposée présentant des bois endémiques et plantes médicinales de Maurice et Rodrigues.
La richesse du Musée d’Histoire Naturelle de Port Louis, qui pendant de longues années était masquée par des salles sombres et vitrines poussiéreuses est désormais vouée à la contemplation admirative.
A découvrir absolument !
Infos pratiques
Horaires du Musée d’Histoire Naturelle de Port Louis :
Jours et heures d’ouverture du Musée d’Histoire Naturelle de Port Louis :
Tarif d’entrée au Musée d’Histoire Naturelle de Port Louis : Gratuit
Dominant le Champs de Mars situé sur les hauteurs de la capitale mauricienne, Port Louis, le Tombeau de Malartic honore la mémoire du Gouverneur français Anne Joseph Hippolyte de Maurès, Comte de Malartic de 1792 à 1800. Personnage controversé ayant marqué l’Histoire de l’île Maurice.
Ce monument fut érigé par l’Assemblée coloniale française en 1801 et achevé 46 ans plus tard par les anglais porte une épitaphe en latin illustrée ci-dessous « Comte de Malartic Tribun et Militaire »
Anne Joseph Hippolyte de Maurès – Comte de Malartic
Né à Montauban (France) le 3 juillet 1730
Mort à Port Louis (Ile Maurice anciennement Isle de France) le 28 juillet 1800
Fort de son expérience militaire au Canada en qualité d’aide de camp de Montcalm de 1755 à 1757 auprès duquel il assista à la reddition du Fort St Georges puis participa à la distribution de vivre auprès de la population et des soldats jusqu’alors soumis au rationnement. Puis aux Antilles de 1768 à 1770 où il fut successivement Gouverneur de Guadeloupe, puis envoyé en Martinique puis à d’Ile d’Haïti d’où il revient Maréchal de camp.
Deux ans après la Révolution Française, Malartic devient Lieutenant général des armées en 1792 puis Gouverneur général d’Isle de France (Ile Maurice) le 17 juin.
Malartic fut admiré par l’ensemble de la population, d’une part, pour avoir enrayé les épidémies de véroles en ordonnant la vaccination de toute personne n’ayant pas encore contracté la maladie. D’autre part en luttant activement contre la famine qui sévissait sur l’île grâce à une stratégie tactique étonnante.
Alors que pirates et corsaires pillaient les navires anglais dans l’océan Indien, Malartic conclut des accords avec les Corsaires, dont le célèbre Robert Surcouf *, assurant ainsi la protection de l’île contre les britanniques et parallèlement l’approvisionnement de l’île en denrées alimentaires.
En revanche, en 1796, il soutient les Colons français détenant le pouvoir exécutif et participe au maintient de l’esclavagisme en refusant d’appliquer le Décret d’abolition de l’esclavage ordonné par le Directoire. A cet effet, il va jusqu’à renvoyer les Agents du Directoire missionnés pour veiller à l’application du Décret à l’île Maurice.
Son acte lui confère le respect des Colons blancs mais condamne ainsi 80 000 Esclaves Noirs à demeurer en servitude.
Dès lors, on comprend fort bien que Malartic a incontestablement marqué l’Histoire de l’île Maurice mais laissa malgré tout un goût amer derrière lui.
* Rectificatif 11/2016 : Un grand merci à M. Michel Legat pour une correction importante : Robert Surcouf, Corsaire et non pirate !
Nous sommes à Port Louis, capitale de l’île Maurice au début du 19e siècle. La colonie française de l’Isle de France administrant l’île depuis 1715 capitule face aux Anglais en 1810.
Sir Robert Farquhar, premier Gouverneur général des Mascareignes, transfère alors sa résidence de l’île Bourbon à l’île Maurice. Désormais sous domination anglaise, il est capital pour la prospérité de l’île que colons français et britanniques parviennent à collaborer.
Premier Gouverneur de l’île Maurice
Sir Robert Farquhar soutient alors l’initiative du Colonel Edward Alured Draper d’organiser un évènement fédérateur par le biais de courses de chevaux. En 1812 le Colonel Draper fonde alors le Mauritius Turf Club et crée le premier hippodrome de l’hémisphère sud, le Champs de Mars, qui sera inauguré le 25 juin 1812. Au centre du Champs de Mars, le tombeau du très controversé Conte de Malartic.
Niché au pied des montagnes entourant la capitale, le Champs de Mars offre son plus beau panorama depuis les remparts de la Citadelle.
Depuis 200 ans, les courses de chevaux sont l’une des activités sportives les plus appréciées par la population mauricienne. Durant la saison des courses, du dernier week end de mars jusqu’au 1er week end de décembre, près de 20 000 personnes se rendent à l’hippodrome du Champs de Mars pour assister aux courses dans une ambiance pittoresque, bruyante et animée autour de Bookmaker et marchands ambulants.
Dominant le Champs de Mars, le Mauritius Turf Club accueille également les passionnés en loges prestigieuses pour une journée courses accompagnée de services traiteurs et rencontres avec les propriétaires d’écuries et jockeys.
Nous vous invitons à consulter le site du Mauritius Turf Club pour en savoir plus sur le calendrier des courses et les grands prix classiques tels que le Maiden, la Duchess of York Cup, le Duke of York cup, le Barbé Cup….
Les Paris à l’île Maurice
Les paris se font traditionnellement auprès des bookmakers officiels au Champs de Mars mais aussi un peu partout dans l’île dans les bureaux de jeux aux noms et slogans typiques, mais aussi par téléphone ou par SMS.
Durant la saison des courses, que vous soyez au bord de la plage ou dans un bus, vous verrez fréquemment des mauriciens concentrés sur la lecture des pronostiques ou entendrez souvent l’interrogation la plus courante « Tuyau ? ». Aux heures des courses, boutiques, taxi, petits restaurants sont branchés sur la radio locale ou suivent en direct à la télévision les différentes courses.
200 ans zistwar
Le Champs de Mars, le Mauritius Turf Club les courses hippiques à l’île Maurice ont fêté leur bicentenaire en 2012.
Le Champs de Mars de Port Louis a ainsi traversé 200 ans d’histoire, témoin de la réunification des colons français et anglais à partir de 1812 autour d’un phénomène ludique.
Témoin de la célébration officielle de l’Indépendance de l’ïleMaurice, le 12 mars 1968, sous la bienveillance de Sir Seewoosagur Ramgoolam, Père de la Nation.
Témoin en 2008 de la commémoration des 40 ans d’Indépendance.
Dominant la rade de Port Louis, la Citadelle ou Fort Adélaïde est un monument historique de l’île Maurice, offrant un magnifique panorama sur la capitale de l’île et son port.
Histoire de la Citadelle
C’est en 1743, sous gouvernance française que fut commencée la construction du premier Fort sur la Petite Colline dominant Port Louis, construction engagée par l’ingénieur militaire A. Desforge Boucher afin de protéger la rade d’une éventuelle invasion britannique.
Près de 100 ans après, les Anglais ayant pris possession de l’île depuis 1810, sont confrontés d’une part au risque d’une attaque extérieure mais aussi à un risque potentiel interne en raison de leur faible effectif militaire face à une population composée de colons blancs dont une grande partie est française mais également un nombre important d’esclaves noirs.
Population de l’île Maurice en 1834
Les Anglais engagent alors la construction de la Citadelle, sur les lieux même de l’ancien Fort, qu’ils nomment Fort Adélaïde en l’honneur de l’épouse du Roi William IV.
Six années seront utiles pour ériger la Forteresse imposante aux grands murs noirs marquant ainsi leur suprématie sur l’île et permettant de tenir un siège de plusieurs mois en cas d’attaque.
Entièrement restaurée en 2005, la Citadelle Fort Adélaïde est un monument classé au Patrimoine national, ouvert au public visitant la capitale mauricienne. Un magnifique panorama sur Port Louis et sa périphérie ainsi que sur la Rade et le port s’offre du haut des remparts de la Citadelle.
Vue panoramique également sur le Champs de Mars au pied de la Citadelle, la Cathédrale Saint Louis de Port Louis, la Montagne des Signaux, Marie Reine de la Paix, les différents quartiers port-louisiens, mosquées, pagodes chinoises, édifices d’architecture coloniale… En direction du Nord, on aperçoit le Temple de Kaylasson de Sainte Croix.
Le musée présente une reconstitution du mobilier d’époque et de très belles illustrations anciennes de Port Louis. Depuis 2 ans, plusieurs boutiques ont été aménagées dans les anciennes fortifications de la Citadelle.
Le Marché central de Port Louis se situe juste à côté de la Gare routière du Nord. A visiter de préférence tôt le matin pour admirer les étals de fruits et légumes laissant s’évaporer des parfums exaltants et épicés. Reconstruit ces dernières années suite à l’incendie qui dévasta le marché d’origine, le Marché n’en a pas moins gardé son ambiance typique où les vendeurs lancent à la criée le prix de leurs marchandises « En Salad’cresson 10 rs », « Brinzelle, Brinzelle 30 rs la livre», « Banane 3 pou 10 », « stass bouille diss rupees ».
L’authenticité du marché réside également dans les affichettes mentionnant les noms d’usage des marchandises, parfois produits en créole ou selon une appellation propre à l’océan Indien. Chouchou, Giraumon, Lalo, brinzelle…
Un stand incontournable, celui de la famille Mootoosamy, herboristes de père en fils depuis 4 générations. De savantes préparations de tisanes à base de plantes médicinales.
De l’autre côté du marché aux légumes, la halle viande et poisson très typique, mais dont le parfum est nettement moins enivrant. Poulets sur pâtes ou découpés, jaunes d’œufs, bœuf et porc, poissons…
La partie Bazar est un dédale de souvenirs touristiques (tee shirt, nappes, paniers, souvenirs, épices…) où acheteurs et marchands aiment à négocier les prix. On y trouve principalement de l’artisanat de l’océan Indien, d’Afrique ou d’Asie. Vannerie et nappes malgaches, art africain, objets décoratifs et colliers. L’artisanat purement mauricien est de plus en plus rare, le prix des matériaux bruts et le coût de la confection revenant plus cher que les produits importés.
Dans la rue principale donnant accès au marché règne une vive effervescence rythmé par les charrettes apportant les légumes au marché, les marchands de rue, marchands d’oiseaux, vendeurs de beignets, samoussas ou plats locaux. Un bon plan pour vous immerger dans les traditions locales, goûter au lait caillé, à la mousse noire ou aux boulettes.
Dans la rue tout comme dans l’allée principale du Marché central, le kiosque le plus fréquenté est Coronation, la boutik pariaz par excellence où les mauriciens achètent les « billets verts » de la loterie nationale. Le billet vert a été quelque peu détrôné ces dernières années depuis l’introduction du Loto à l’île Maurice en octobre 2009, suivi des bulletins à grattage.
Infos : certains guides touristiques parlent de pickpocket principalement aux alentours des gares et marchés. Rassurez-vous, pas pire qu’ailleurs. Il est évidemment conseillé de faire preuve de bon sens et comme partout dans le monde, éviter un gros portefeuille qui dépasse d’une poche arrière ou un sac à main grand ouvert. Les marchands du marchés sont les premiers à surveiller d’éventuels pickpocket et à intervenir rapidement pour attraper un voleur. Ils veillent à la réputation du marché.
Le Gâteau La Cire (Nian Gao en chinois) est préparé à l’occasion du Nouvel An Chinois et vendu dans toutes les boutiques de China Town
Ingrédients
Préparation
L’Hôtel du Gouvernement, en plein coeur de la capitale, Port Louis, domine la Place d’Armes bordée de ses superbes Palmiers royaux. Cet édifice d’architecture coloniale, inscrit au Patrimoine National de l’île Maurice, retrace l’histoire de l’île. La partie centrale fut construite par les Gouverneurs d’Ile de France, Nicolas Maupin qui commença la construction en 1729, puis Mahé de Labourdonnais qui édifia le 1er étage du bâtiment à partir de 1735. Sous gouvernance anglaise, un siècle plus tard, Robert Farquhar donna à l’hôtel du gouvernement la forme que nous lui connaissons aujourd’hui sur environ 800 m².
Dans la Cour d’honneur de l’Hôtel du Gouvernement, trône la Statue de la Reine Victoria dont la première pierre a été déposée en 1901 lors de la visite officielle du Roi Georges V et Queen Mary durant laquelle Georges V rendit hommage au peuple mauricien pour sa loyauté à la couronne britannique. La Statue du Gouverneur anglais Georges William Stevenson siège au pied des marches menant à la Salle du Trône.
L’île Maurice fut rattachée à la couronne britannique de 1814 au 12 mars 1968, jour de l’Indépendance.
Entre 2010 et 2012 l’hôtel du Gouvernement fut entièrement restauré dans le respect de l’ancien bâtiment lui redonnant son lustre d’antan pour y accueillir de nouveau les cérémonies officielles. La salle du Trône ainsi que les bibliothèques, salles de réunion, bureaux et appartements ont été également rénovés.