Quelques photos insolites ou inattendues de flamants roses
Le Flamant est captivant, étrange mélange de grâce et de légèreté avec de fines pattes et un long coup,
et la dureté de son regard renforcée par un bec impressionnant
Flamant rose courant sur un plan d’eau
Puissance et grâce lui permettent de courir sur l’eau
Crépuscule un jour de pluie
Le plan d’eau, ce soir là était sans ridule, juste quelques gouttes de pluie venaient agiter l’eau
J’affectionne particulièrement ces lumières sombres ne laissant que quelques touches de couleur en point focal
Echassier au port altier, la Grue Royale d’Afrique (Balearica regulorum) charme le photographe par la beauté de son plumage d’une part, mais aussi par ses expressions marquant sa curiosité à notre égard.
Couronnée d’un panache ocre jaune, cette princesse de la Savane est souvent confondue avec la Grue Couronnée. Il n’existe en effet peu de différence morphologique entre les deux espèces, seule la couleur gris clair du cou de la Grue Royale la distingue de sa proche cousine.
Observation en : Afrique de l’Est, Afrique du Sud, océan Indien
Douce et charmante, la Tourterelle zébrée, également appelée Géopélie (Geopelia striata), que l’on retrouve à l’île Maurice, est originaire d’Australie et indigène dans les îles de l’océan Indien et sur le continent africain.
Son plumage de couleur beige rosé avec des stries blanches sur le ventre lui permettent de se confondre parfaitement avec le sable ou les fibres végétales des palmiers. Le bleu de ses yeux est délicatement souligné par un masque vert émeraude très pâle.
Délicate et peu vindicative, elle est toujours la dernière à grignoter des miettes ou petites graines. Grâce à son bec très fin, elle picore de minuscules morceaux que d’autres oiseaux avant elle n’ont pas vu ou pu ramasser.
En vacances à Maurice, vous pourrez observer cette belle Tourterelle le long des plages, sur le sable ou nichées dans les palmiers.
La Tourterelle Tigrine (Streptopelia chinensis) est une espèce un peu plus grande que celle de la tourterelle zebrée, plus proche de la taille d’un jeune pigeon.
On retrouve le plumage couleur chamois et le torse gris rosé, et son collier est, quant à lui, tacheté au lieu ds zébrure. Aucune différence visible entre le mâle et la femelle.
Son bec est noir et ses yeux brun ocre. Ses pattes sont également plus rouges que la tourterelle zébrée.
Cette espèce est moins commune et demeure plus farouche.
Le Martin Triste (Acridotheres tristis) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Le Martin, espèce exotique originaire des zones tropicales d’Asie, est souvent confondue avec le Mainate, bien qu’ils soient très différents.
Le Martin a été introduit à l’île Maurice au 18e siècle, par Pierre Poivre pour lutter contre une invasion de sauterelles qui détruisaient les récoltes.
Le Martin a un plumage brun sur le corps avec une sorte de casque sur la tête et le cou formé de plumes noires lisses et brillantes. Son œil bleu très clair est superbement ourlé de noir et pourvu de longs cils. Ce regard impressionnant est mis en valeur par un masque jaune d’or autour de l’œil. L’extrémité des rectrices sont blanches.
Ces traits caractéristiques le distinguent du Mainate qui est noir avec des plumes jaunes à l’arrière du cou et un œil noir.
Amusant par sa démarche, malicieux et gourmand, il s’installe, chaparde et s’impose face aux petits passereaux pour chaparder un butin. Bon public, il se nourrit de tout.
Il joue souvent le fier à bras étant plus imposant que les autres oiseaux des îles. Une démarche, plutôt amusante lorsqu’il est au sol, se dandinant ou courant.
Un faux air comique de mafioso sicilien au plumage gominé…
Nom commun :
Martin Triste
En savoir plus :
Infos et mode de vie
Nom latin :
Acridotheres tristis
Famille :
Sturnidae
Zone d’observation :
Ile Maurice, Ile de la Réunion, Madagascar
Condé ou encore Bulbul Orphée ou Merle de Maurice (Pycnonotus jocosus emeria) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Ce bel oiseau à hupette noire est originaire d’Inde, une espèce indigène arrivée à l’île Maurice en 1892 et près d’un siècle plus tard à la Réunion. De la route des Indes aux Amérique… on retrouve également le Bulbul Orphée aux Etats unis et en Australie.
Le Condé paré d’une crête noire sur la tête. Quelques petites plumes rouges sous l’œil mettent en avant son œil noir et brillant. Phénomène assez rare pour les oiseaux, le mâle et la femelle portent tout deux le même plumage.
Nous parlons du Condé (Pycnonotus jocosus), mais l’oiseau détient un record de noms vernaculaires : Condé, Merle de Maurice, le Bulbul Orphée à l’Ile de la Réunion…
Le condé est principalement fructivore et accessoirement insectivore. Son appétit pour les fruits mûres et sucrés le mène près des plantations et cultures ce qui en fait un oiseau guère apprécié voire même considéré comme nuisible.
Le Condé utilise une science parfaite pour se ruser de la surveillance de l’homme, s’attaquant systématiquement aux fruits situés en angle mort. Ils sont méticuleux et arrivent à vider totalement l’intérieur d’un fruit sans que l’œil humain ne distingue quoi que ce soit de l’extérieur !
Moralité : le Condé est un bel emplumé !
Nom commun | Condé – Bulbul |
Nom latin | Pycnonotus jocosus emeria |
Famille | Pycnonotidés |
Zone d’observation | Ile de la Réunion Ile Maurice |
En savoir plus | Infos et mode de vie |
28 minutes ! C’est le temps réel qu’a duré la querelle d’amoureux. Je pensais à une parade nuptiale…
mais je mise sur la querelle car tous deux étaient très virulents… drôle de façon de faire sa cour
Le Cardinal (Foudia madagascariensis) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Celui que l’on appelle communément “Cardinal” à l’île Maurice est un Cardinal de Madagascar (Foudi de Madagascar), ce bel oiseau au plumage rouge incandescent sur la tête et le ventre que l’on retrouve partout à l’île Maurice est originaire de Madagascar, une espèce d’oiseau indigène très répandue dans toutes les îles de l’océan Indien, vivant aussi bien sur le littoral que sur les hauts plateaux.
On l’appelle communément le “Cardinal”…. un nom qui peu prêter à confusion car il n’a aucune relation avec le “Cardinal rouge” (Cardinalis) que l’on trouve aux Etats-unis ou en Amérique du Sud !
De la taille d’un moineau mais aux couleurs chatoyantes rouge ou orangé. La mâle est très coloré, la femelle en revanche présente un plumage plus terne.
Durant la période hivernale, le Cardinal perd ses couleurs pour se parer de nouveau de rouge à l’approche de l’été, L’œil est entouré d’un masque noir. La femelle est plus terne, laissant juste apparaître une légère coloration rougeâtre.
Le Cardinal se reproduit durant l’été austral, d’octobre à mai, un nid tout rond entouré de branchages, suspendu assez haut dans les arbres. L’œuf du Cardinal est de couleur bleu turquoise.
Peu farouche, il vient facilement picorer sur votre table des petits morceaux de pain.
On confond très souvent le Cardinal de Madagascar (Foudi de Madagascar) avec le Cardinal de Maurice (Foudi de Maurice). Les deux espèces sont très proches, la différence majeure réside dans la coloration de la partie ventrale. Le Cardinal de Maurice n’a que la tête rouge, son ventre est panaché de brun. Le Foudi de Maurice, quant à lui est une Espèce endémique menacée faisant l’objet d’une protection particulière et d’un programme de conservation.
Nom commun | Cardinal |
Nom latin | Foudia madagascariensis |
Famille | Foudie |
Zone d’observation | Ile de la Réunion Ile Maurice Rodrigues Madagascar |
Quelques photos de Paille en queue à bec jaune (Phaeton Lepturus) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Superbe symbole aérien de pureté et de liberté que l’on ne se lasse d’admirer.
D’un blanc immaculé vu du sol, le dessus des ailes arbore, quant à lui, des plumes noires aux lignes parfaitement symétriques. L’oeil est également cerné de noir
Le paille en queue est un habile pêcheur, et se nourrit aussi bien de poissons marins que de poissons de rivières. En vol ses pattes palmées sont presque invisibles.
Nom commun | Paille en queue |
Nom latin | Phaeton lepturus |
Famille | Phaetondidae |
Zone d’observation | Ile Réunion Ile Maurice Ile Rodrigues |
Un oiseau emblématique et magique dont le vol si gracieux est une invitation à l’évasion. En l’observant, une envie intense de suivre son vol libre et planer innocemment au gré des courants d’air chaud…
Vol libre du Paille en queue en plein ciel
Survol du Paille en queue au dessus de l’océan
Paille en queue en pleine nature
Un vol gracieux
Une de mes photos préférées
Femelle Paille en Queue
Couvée et Poussin de Paille en queue né il y a juste quelques jours
Toujours autant d’émotions face à cette adorable boule de duvet (une émotion de courte durée ce jour là car peu après on entendit la femelle crier… un incongru venait de prendre l’oisillon dans la main pour une photo souvenir arrogant
“qu’il n’avait pas de zoom et que c’était juste le temps de prendre une photo”…
une altercation musclée et quelques noms d’oiseau avant de le ramener à la raison !)
Après quelques semaines, les toutes premières petites plumes
L’ado quelques mois plus tard, arborant ses plumes blanches, il ne deviendra complètement blanc qu’à l’âge adulte
ne conservant que les dessins noirs sur le haut des ailes
Un grand écran grandeur nature
A tous, vacanciers et passionnés de photos : PLEASE respectez la Faune
Aucune photo ne vaut de prendre le risque qu’un animal soit abandonné par les siens à cause d’une odeur humaine
Restons respectueux de la Faune et de la Flore
Le Paille en Queue (Phaeton) est un oiseau marin de taille moyenne, que l’on trouve dans les zones océaniques tropicales. De taille moyenne, de 70 à 105 cm d’envergure avec une double plume rectrice fine et allongée mesurant de 30 à 50 cm. Le Paille en Queue se nourrit de poisson, il est très friand de poissons volants qu’il attrape à fleur d’eau.
On distingue 2 espèces de Paille en Queue, le Paille en Queue à bec jaune (ou Paille en Queue à brin blanc) avec une double plume rectrice de couleur blanche et le Paille en Queue à bec rouge (ou Paille en Queue à brin rouge) dont les plumes rectrices sont également rouges.
Bien qu’ils se ressemblent en vol, les deux espèces vivent de façon différente :
Le Paille en Queue à Bec jaune
Le Paille en queue à bec jaune et brins blancs (Phaeton Lepturus) abrite son nid au pied des plantes endémiques ou indigènes racines de Filaos, Veloutiers, Bois Matelot ou Pandanus (Vacoas indigène).
Le Paille en Queue à Bec Rouge (Phaethon rubricauda)
Le Paille en Queue à Bec Rouge et brins rouges préfère nicher dans les creux naturels des falaises escarpées protégeant ainsi leur nid des prédateurs.
Les Pailles en Queue pondent un œuf unique donnant naissance à un poussin tout blanc recouvert de duvet. Après plusieurs semaines, les premières plumes blanches apparaissent ainsi que les parties noires sur le dessus des ailes. Le bec est encore gris rose. La coloration n’intervient qu’à la taille adulte.
Les réserves naturelles comme l’Ile Plate et L’îlot Gabriel sont des sites exceptionnels pour observer les Pailles en Queue.
Suivre une femelle Paille en Queue de la couvée à la naissance du poussin et suivre au fil des semaines l’évolution de l’oisillon est un rare privilège et procure une intense émotion.
En vacances, vous aurez de nombreuses occasions d’admirer le vol gracieux des Pailles en Queue, très présents dans le Parc national de Maurice, aux Gorges de Rivière Noire, ainsi que sur les îles et îlots : L’Ile Plate et l’Ilot Gabriel, le Coin de Mire, L’île aux Aigrettes, L’île de la Passe et le long du littoral près des côtes Est ou Sud.
Dans l’Est, les parois rocheuses bordant la Grande Rivière Sud Est jusqu’à la cascade abritent également de nombreux nids.
Au Sud Ouest, les Pailles en queue nichés sur les parois de la Cascade de Chamarel tournoient dans le ciel offrant un véritable ballet.