Le charme incontesté de cet oiseau marin de l’hémisphère Sud, que l’on peut observer dans l’océan Indien, fait le bonheur des photographes et ornithologues. La réserve naturelle de l’île aux Cocos, située à Rodrigues, est un véritable sanctuaire pour oiseaux, Noddis, Sternes blanches…
Nichés sur les arbres ou à l’abri des racines et herbes hautes, les Noddi vivent en colonie, partageant la réserve naturelle de l’île aux Cocos avec les sternes blanches et sternes fuligineuses.
Peu de différences permettent de distinguer le Noddi Brun du Noddi Noir. Le Noddi noir est plus fuselé avec un bec légèrement plus fin et allongé. Leur plumage est gris brun avec une partie plus claire sur la tête.
Les “Noddi” vivent en couple et restent unis jusqu’à la mort de l’un des deux. Tous deux prennent soin de l’oisillon et deviennent de farouches défenseurs lorsqu’ un intrus s’approche du nid, un nid est bien structuré, formé de branchages, épines de filaos, herbes et algues sèches.
Un fantastique instinct protectionniste tout est restant tout à fait sociable avec l’humain. Jusqu’à une certaine distance, pas une plume ne bouge à notre approche, mais d’un coup, la réserve de bienséance étant franchie, le mâle aussi bien que la femelle mettent en garde et n’hésitent pas à voler vers vous dans un fracas de battement d’ailes accompagné de cris stridents.
Nom commun | Noddi Brun / Brown Noddy Noddi Noir / Black Noddy |
Nom latin | Anous stolidus Anous minutus |
Famille | Laridae |
Zone d’observation | Ile aux CocosIle Rodrigues |
Pour le bonheur de tous, gardons nos distances et apprécions ce bel oiseau
Une barrière non sans intérêt très bien gardée par les Noddy qui aiment à s’y prélasser pour le grand bonheur des touristes
De l’autre côté de cette barrière, les 2/3 de l’îlot sont strictement interdits au public assurant ainsi la pérennité de la Réserve
Protection du nid dame Noddi veillant sur le précieux
Exercice de chant femelle Noddi et son oisillon
Un jeune mâle dévoilant ses plus beaux atours pour séduire une femelle
Un très bel organe isnt’ it ?
Pattes courtes et larges palmes
Gros plan sur le Noddi brun
Un Portfolio dédié à la Faune et la Flore marine de l’océan Indien constitué de différentes banques d’images : Poissons tropicaux, Coraux, Cétacés, Mangrove, Crabes, oursins, Bernard l’hermite, Etoiles de mer, limaces…
Ces images sont disponibles pour illustrations de livres, magazines, guides, déco, cartes postales …
L’ intérêt majeur de ces publications sur la toile est d’attirer l’attention de tous sur la richesse et la beauté du patrimoine marin et la nécessité absolue, de participer tous ensemble, à la protection et la préservation de l’environnement.
Les bipèdes que nous sommes, sommes responsables d’une grande partie de la détérioration de l’univers aquatique alors que n’en avons exploré qu’une infime partie. De nos actions d’aujourd’hui dépendra l’avenir de demain !
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Le Martin Triste (Acridotheres tristis) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Le Martin, espèce exotique originaire des zones tropicales d’Asie, est souvent confondue avec le Mainate, bien qu’ils soient très différents.
Le Martin a été introduit à l’île Maurice au 18e siècle, par Pierre Poivre pour lutter contre une invasion de sauterelles qui détruisaient les récoltes.
Le Martin a un plumage brun sur le corps avec une sorte de casque sur la tête et le cou formé de plumes noires lisses et brillantes. Son œil bleu très clair est superbement ourlé de noir et pourvu de longs cils. Ce regard impressionnant est mis en valeur par un masque jaune d’or autour de l’œil. L’extrémité des rectrices sont blanches.
Ces traits caractéristiques le distinguent du Mainate qui est noir avec des plumes jaunes à l’arrière du cou et un œil noir.
Amusant par sa démarche, malicieux et gourmand, il s’installe, chaparde et s’impose face aux petits passereaux pour chaparder un butin. Bon public, il se nourrit de tout.
Il joue souvent le fier à bras étant plus imposant que les autres oiseaux des îles. Une démarche, plutôt amusante lorsqu’il est au sol, se dandinant ou courant.
Un faux air comique de mafioso sicilien au plumage gominé…
Nom commun :
Martin Triste
En savoir plus :
Infos et mode de vie
Nom latin :
Acridotheres tristis
Famille :
Sturnidae
Zone d’observation :
Ile Maurice, Ile de la Réunion, Madagascar
Condé ou encore Bulbul Orphée ou Merle de Maurice (Pycnonotus jocosus emeria) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Ce bel oiseau à hupette noire est originaire d’Inde, une espèce indigène arrivée à l’île Maurice en 1892 et près d’un siècle plus tard à la Réunion. De la route des Indes aux Amérique… on retrouve également le Bulbul Orphée aux Etats unis et en Australie.
Le Condé paré d’une crête noire sur la tête. Quelques petites plumes rouges sous l’œil mettent en avant son œil noir et brillant. Phénomène assez rare pour les oiseaux, le mâle et la femelle portent tout deux le même plumage.
Nous parlons du Condé (Pycnonotus jocosus), mais l’oiseau détient un record de noms vernaculaires : Condé, Merle de Maurice, le Bulbul Orphée à l’Ile de la Réunion…
Le condé est principalement fructivore et accessoirement insectivore. Son appétit pour les fruits mûres et sucrés le mène près des plantations et cultures ce qui en fait un oiseau guère apprécié voire même considéré comme nuisible.
Le Condé utilise une science parfaite pour se ruser de la surveillance de l’homme, s’attaquant systématiquement aux fruits situés en angle mort. Ils sont méticuleux et arrivent à vider totalement l’intérieur d’un fruit sans que l’œil humain ne distingue quoi que ce soit de l’extérieur !
Moralité : le Condé est un bel emplumé !
Nom commun | Condé – Bulbul |
Nom latin | Pycnonotus jocosus emeria |
Famille | Pycnonotidés |
Zone d’observation | Ile de la Réunion Ile Maurice |
En savoir plus | Infos et mode de vie |
28 minutes ! C’est le temps réel qu’a duré la querelle d’amoureux. Je pensais à une parade nuptiale…
mais je mise sur la querelle car tous deux étaient très virulents… drôle de façon de faire sa cour
Le Cardinal (Foudia madagascariensis) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Celui que l’on appelle communément “Cardinal” à l’île Maurice est un Cardinal de Madagascar (Foudi de Madagascar), ce bel oiseau au plumage rouge incandescent sur la tête et le ventre que l’on retrouve partout à l’île Maurice est originaire de Madagascar, une espèce d’oiseau indigène très répandue dans toutes les îles de l’océan Indien, vivant aussi bien sur le littoral que sur les hauts plateaux.
On l’appelle communément le “Cardinal”…. un nom qui peu prêter à confusion car il n’a aucune relation avec le “Cardinal rouge” (Cardinalis) que l’on trouve aux Etats-unis ou en Amérique du Sud !
De la taille d’un moineau mais aux couleurs chatoyantes rouge ou orangé. La mâle est très coloré, la femelle en revanche présente un plumage plus terne.
Durant la période hivernale, le Cardinal perd ses couleurs pour se parer de nouveau de rouge à l’approche de l’été, L’œil est entouré d’un masque noir. La femelle est plus terne, laissant juste apparaître une légère coloration rougeâtre.
Le Cardinal se reproduit durant l’été austral, d’octobre à mai, un nid tout rond entouré de branchages, suspendu assez haut dans les arbres. L’œuf du Cardinal est de couleur bleu turquoise.
Peu farouche, il vient facilement picorer sur votre table des petits morceaux de pain.
On confond très souvent le Cardinal de Madagascar (Foudi de Madagascar) avec le Cardinal de Maurice (Foudi de Maurice). Les deux espèces sont très proches, la différence majeure réside dans la coloration de la partie ventrale. Le Cardinal de Maurice n’a que la tête rouge, son ventre est panaché de brun. Le Foudi de Maurice, quant à lui est une Espèce endémique menacée faisant l’objet d’une protection particulière et d’un programme de conservation.
Nom commun | Cardinal |
Nom latin | Foudia madagascariensis |
Famille | Foudie |
Zone d’observation | Ile de la Réunion Ile Maurice Rodrigues Madagascar |
Quelques photos de Paille en queue à bec jaune (Phaeton Lepturus) – banque d’image Oiseaux de l’océan Indien.
Superbe symbole aérien de pureté et de liberté que l’on ne se lasse d’admirer.
D’un blanc immaculé vu du sol, le dessus des ailes arbore, quant à lui, des plumes noires aux lignes parfaitement symétriques. L’oeil est également cerné de noir
Le paille en queue est un habile pêcheur, et se nourrit aussi bien de poissons marins que de poissons de rivières. En vol ses pattes palmées sont presque invisibles.
Nom commun | Paille en queue |
Nom latin | Phaeton lepturus |
Famille | Phaetondidae |
Zone d’observation | Ile Réunion Ile Maurice Ile Rodrigues |
Un oiseau emblématique et magique dont le vol si gracieux est une invitation à l’évasion. En l’observant, une envie intense de suivre son vol libre et planer innocemment au gré des courants d’air chaud…
Vol libre du Paille en queue en plein ciel
Survol du Paille en queue au dessus de l’océan
Paille en queue en pleine nature
Un vol gracieux
Une de mes photos préférées
Femelle Paille en Queue
Couvée et Poussin de Paille en queue né il y a juste quelques jours
Toujours autant d’émotions face à cette adorable boule de duvet (une émotion de courte durée ce jour là car peu après on entendit la femelle crier… un incongru venait de prendre l’oisillon dans la main pour une photo souvenir arrogant
“qu’il n’avait pas de zoom et que c’était juste le temps de prendre une photo”…
une altercation musclée et quelques noms d’oiseau avant de le ramener à la raison !)
Après quelques semaines, les toutes premières petites plumes
L’ado quelques mois plus tard, arborant ses plumes blanches, il ne deviendra complètement blanc qu’à l’âge adulte
ne conservant que les dessins noirs sur le haut des ailes
Un grand écran grandeur nature
A tous, vacanciers et passionnés de photos : PLEASE respectez la Faune
Aucune photo ne vaut de prendre le risque qu’un animal soit abandonné par les siens à cause d’une odeur humaine
Restons respectueux de la Faune et de la Flore
Le Paille en Queue (Phaeton) est un oiseau marin de taille moyenne, que l’on trouve dans les zones océaniques tropicales. De taille moyenne, de 70 à 105 cm d’envergure avec une double plume rectrice fine et allongée mesurant de 30 à 50 cm. Le Paille en Queue se nourrit de poisson, il est très friand de poissons volants qu’il attrape à fleur d’eau.
On distingue 2 espèces de Paille en Queue, le Paille en Queue à bec jaune (ou Paille en Queue à brin blanc) avec une double plume rectrice de couleur blanche et le Paille en Queue à bec rouge (ou Paille en Queue à brin rouge) dont les plumes rectrices sont également rouges.
Bien qu’ils se ressemblent en vol, les deux espèces vivent de façon différente :
Le Paille en Queue à Bec jaune
Le Paille en queue à bec jaune et brins blancs (Phaeton Lepturus) abrite son nid au pied des plantes endémiques ou indigènes racines de Filaos, Veloutiers, Bois Matelot ou Pandanus (Vacoas indigène).
Le Paille en Queue à Bec Rouge (Phaethon rubricauda)
Le Paille en Queue à Bec Rouge et brins rouges préfère nicher dans les creux naturels des falaises escarpées protégeant ainsi leur nid des prédateurs.
Les Pailles en Queue pondent un œuf unique donnant naissance à un poussin tout blanc recouvert de duvet. Après plusieurs semaines, les premières plumes blanches apparaissent ainsi que les parties noires sur le dessus des ailes. Le bec est encore gris rose. La coloration n’intervient qu’à la taille adulte.
Les réserves naturelles comme l’Ile Plate et L’îlot Gabriel sont des sites exceptionnels pour observer les Pailles en Queue.
Suivre une femelle Paille en Queue de la couvée à la naissance du poussin et suivre au fil des semaines l’évolution de l’oisillon est un rare privilège et procure une intense émotion.
En vacances, vous aurez de nombreuses occasions d’admirer le vol gracieux des Pailles en Queue, très présents dans le Parc national de Maurice, aux Gorges de Rivière Noire, ainsi que sur les îles et îlots : L’Ile Plate et l’Ilot Gabriel, le Coin de Mire, L’île aux Aigrettes, L’île de la Passe et le long du littoral près des côtes Est ou Sud.
Dans l’Est, les parois rocheuses bordant la Grande Rivière Sud Est jusqu’à la cascade abritent également de nombreux nids.
Au Sud Ouest, les Pailles en queue nichés sur les parois de la Cascade de Chamarel tournoient dans le ciel offrant un véritable ballet.
Caméléon, Chalaleon, Chamaeleonidae / Lézard
Observation et photos en milieu naturel : Ci-dessous Salazie Ile de la Réunion et Sud Est Ile Maurice
Un animal fascinant à observer dont les couleurs multiples nous éblouissent. Un vrai bonheur pour le photographe mais aussi un piège ! Difficile de quitter l’oeil de l’objectif tant le caméléon offre de facettes.
Des heures à les observer et les photographier sans voir le temps passer !
Une vraie stratégie de camouflage protectionniste sans compter les étonnants dessins de leur robe autour de la gueule, simulant d’énormes dents.
Encore plus fasciné par la complexité du déplacement, le plus souvent au ralenti, opérant pratiquement par arrêt sur image ; Tantôt rapide lorsqu’il court sur le sol. Immobile, invisible et dans l’instant suivant redoutable prédateur à insectes.
Environ 450 images de caméléons en milieu naturel / haute résolution – entiers et macros
pour illustration livres, magazines, guides touristique ou animalier…. nous contacter
Les Baleines à bosses sont de retour à l’île Maurice, fidèles à leur rendez-vous durant l’hiver austral de juillet à fin septembre. Pour notre plus grand bonheur, les baleines rejoignent les eaux tropicales de l’océan Indien pour donner naissance à leur petit et préparer la saison des amours avant la migration.
Courant juillet, les baleines donnent naissance à leur petit et flirtent le long des côtes mauriciennes, maintenant le petit entre la côte et la protection maternelle, les protégeant ainsi des prédateurs.
Une grande émotion chaque année aux premiers souffles jaillissant de l’océan. La Baleine à bosse, s’approche parfois des catamarans, saluant de son aileron ou dressant sa nageoire caudale avant de plonger.
Lorsque la baleine à bosse est immobile, il est possible de se mettre à l’eau et l’observer en veillant à garder une distance respectable pour ne pas l’importuner.
De fin août à septembre, les baleines se regroupent dans les eaux plus profondes. La période des amours. Les baleines dansent, sautent sur le dos laissant apparaître leurs deux ailerons comme des bras tendus vers le ciel. Parfois plusieurs sauts simultanés avant de plonger, laissant juste apparaître la queue.
Impossible d’oublier la toute première contre d’une baleine et de son baleineau, à environ 6 mètres. Je regardais émerveillée, des larmes d’émotions coulaient dans mon masque. Je fixais du regard le baleineau, malgré sa taille déjà imposante, c’est un bébé à l’œil coquin. Ce n’est qu’au moment où l’aileron de la Baleine passa derrière le petit que je réalisais la taille phénoménale de la mère.
Une réelle magie, du bonheur face à cette grande dame à bosse de près de 15 m et quelques 25 tonnes. Une expérience unique… et qui devrait le rester. Il n’existe pas encore de Code établit régissant l’observation des Baleines à bosses à l’île Maurice, espérons que des mesures seront prises afin de réglementer d’éventuelles exploitations touristiques de masse qui ne ferait que faire fuir les Baleines vers des eaux plus tranquilles.
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Le Macaque n’est pas une espèce endémique de Maurice, mais s’est parfaitement adapté dans les régions montagneuses et zones forestières. En créole mauricien, on l’appelle Zako. Gourmand, friand de tout, il se nourrit principalement de fruits mais dévore également tout ce que la nature ou l’homme peut mettre à sa disposition. Il est chapardeur et peut être parfois agressif.
On trouve le Macaque Ile Maurice dans les forêts de la région de Plaine Champagne principalement dans le Parc National des Gorges de Rivière Noire. A la saison hivernale ils se régalent des Goyaves de Chine. Aux abords de Grand Bassin, les Macaques sont en quête d’offrandes qu’ils viennent chercher le long du Ganga Talao, le Lac Sacré ou à proximité des Temples de Grand Bassin. Les plantations fruitières de Chamarel les attirent également.
Ils descendent également tout près de l’eau sur les berges de la Grande Rivière Sud Est, observant les embarcations se rendant à la Cascade.
Le Macaque est un petit singe respecté principalement par la population de confession hindoue à l’île Maurice, le Dieu Hanumân à tête de singe, dieu de la Sagesse symbolisant la dévotion et le dévouement.
Attention : Malgré son air bon enfant le Macaque est un animal sauvage ! Vous pouvez l’observer, le prendre en photo, mais évitez :
Le Singe macaque cause malheureusement beaucoup de dégâts à l’île Maurice en raison de sa prédisposition à se nourrir de tout. Il fait ainsi des ravages dans les plantations de Canne à sucre ou exploitations agricoles. il se délecte également de crabes et œufs d’oiseaux.
Son appétit dévastateur des œufs d’oiseaux ont fait de lui une espèce animale considérée comme nuisible mettant en péril les programmes de conservation des espèces d’oiseaux endémiques ou indigènes.
Certains le chasse et le consomment en carri. Quelques ouvrages mentionnent que la consommation du Singe Macaque à Maurice remonte aux siècles passés, toutefois, le Carri Zako est toujours cuisiné et consommé, principalement dans le Sud de l’île. Ce plat n’est jamais servi aux tables des restaurants mais fait partie de la Cuisine traditionnelle populaire.
Depuis quelques années, en raison des nuisances du Macaque à Maurice ce singe connait un triste sort, capturé et exporté vers l’étranger, principalement en Angleterre à des fins de recherche médicale.
Nous ne rentrerons pas dans la polémique pour ou contre la vivisection, conscient que cet acte de cruauté envers l’animal objecte une nécessité scientifique de la recherche médicale.
Articles :
Une vingtaine d’organisations religieuses et culturelles mauriciennes ont exprimé lundi leur préoccupation concernant le commerce de macaques à des fins d’expérimentation scientifique lors d’une conférence de presse à Port-Louis, rapporte Afriquinfos. Ces organisations hindoues, pour la plupart, ont indiqué que les livres sacrés hindous proscrivent les mauvais traitements contre les animaux. Elles ont apporté leur soutien à la British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) qui milite pour l’ abolition de l’exportation de singes mauriciens aux laboratoires britanniques.
2012 Air France interdit l’exportation de Macaque sur ses vols…
Nous regrettons une telle cruauté et sommes heureux que des organismes de protection des animaux interviennent pour mettre fin à cette pratique qui, selon les rapports, a généré une véritable exploitation de l’animal à des fins purement commerciales.
Le Singe fait partie des déités de l’hindouisme, représenté par le singe Hanumân. La population de l’île Maurice est majoritairement de confession hindoue. Il est donc impensable, quelles qu’en soient les raisons, que la population tolère la pratique de tels actes.
Trouver des solutions :
Il est primordial d’assurer la préservation et la conservation de la Faune endémique, Patrimoine naturel de l’île Maurice et donc indispensable de réguler la prolifération des Singes Macaque. Une campagne de stérilisation permettrait de protéger l’équilibre de l’écosystème sans recours à des actes de barbarisme.